François Bayrou passe la journée à l’hôpital de Valence

Table ronde avec les infirmières puis visite de la maternité pour le candidat, hier à Valence. Photo DL / Fabrice ANTERION

Le candidat du MoDem François Bayrou était mardi à Valence pour un déplacement sur le thème de la santé.

Récit d’une journée à l’hôpital ponctué de nombreux commentaires sur son discours de la veille à Grenoble.

11 heures : une minute de silence

À peine descendu de voiture, François Bayrou propose “une minute de silence” après la tragédie de Toulouse. Le candidat coupe son téléphone portable et se fige sous les fenêtres de l’Institut régional de formation sanitaire et sociale.

11 h 01 : un sujet de campagne

Face à la presse, François Bayrou affronte les vagues provoquées par son discours de la veille à Grenoble. Il revient sur la montée de l’intolérance qui “n’est pas un thème de campagne, mais un sujet de campagne”. “Il ne s’agit pas de faire une parenthèse de trois jours et de recommencer ensuite comme avant”, se justifie-t-il.

12 h 15 : bon appétit

Fin de la table ronde avec les élèves infirmières. Virginie, étudiante en 2 e année, lui envoie un souriant “bon appétit”. Elle est emballée par sa rencontre avec le candidat : “Il nous a écoutées”.

12 h 16 : les yeux de Chine

Un professionnel de l’industrie pharmaceutique coupe François Bayrou dans son élan. Il sort de sa poche une boîte de médicaments qui fait un tabac en Chine : 3 millions de boîtes vendues par an à 3 euros pièce…“il nous reste un euro, c’est pas mal”. Fabriqué à base d’extraits de myrtilles, le remède soigne les yeux des Chinois. Et c’est “100 % made in France”. “Bravo”, lance le candidat pendu au téléphone.

12 h 30 : une caillette chaude

Déjeuner au self-service du personnel de l’hôpital. Plateau à la main, François Bayrou fait la queue comme tout le monde et opte pour une caillette chaude et des courgettes. Il avalera la caillette froide à cause des coups de fil.

12 h 40 : l’urgence, c’est les salaires

Jean Luc Bennahmias, son lieutenant, ouvre la table ronde avec les syndicats. François Bayrou s’est isolé pour téléphoner. Un aide-soignant prévient : “L’urgence, c’est les salaires des catégories C”. François Bayrou reconnaît : “Je ne savais pas, c’est inacceptable.”

14 h 15 : bonjour à Hugo

Accueil “républicain” du maire PS de la ville, “vous avez un bel établissement”, direction les urgences.

Avec un compliment à la responsable dans les murs depuis 20 ans : “Donc vous êtes arrivée ici bébé.” Cap sur l’Unité Mère-Enfant.

Coucou à Hugo qui votera dans 18 ans. Dans la chambre d’à-côté, Liyak attend son tour…

14 h 30 : bruits de couloirs

Conférence de presse impromptue dans le couloir. Toujours le bruit de fond du discours de la veille. Un brancard interrompt l’entretien, priorité aux patients.

14 h 45 : soigner mieux

Nouvelle conférence de presse, dehors. Encore la saillie de Juppé. Et un mot quand même du programme-santé du candidat : “Il faut soigner mieux sans dépenser plus”. En cause, la dette et les déficits. Thème ou sujet de campagne ?

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