EPHAD : Sarah El-Hairy députée MoDem se mobilise

Sarah EL-Hairy est présidente du MoDem de Loire Atlantique. Elle a été élue députée de son départesarah-el-hairyment aux dernières élections. Jeune,  dynamique et force de proposition, elle a récemment posé une question au gouvernement sur les Ephad que vous pouvez voir ici. Sarah a aussi donné une interview au Point. Ce sujet nous concerne tous de près ou de loin.  Sarah présente une approche moderne de la question et fait des propositions intéressantes au sujet des Ehpad et de la dépendance des séniors. Je vous en retranscrit quelques passages et je vous invite à lire l’article du Point dans son intégralité:  Ehpad : « La réponse d’Agnès Buzyn n’est pas à la hauteur de l’enjeu »
« Seriez-vous prêt à payer un impôt supplémentaire afin d’améliorer la prise en charge des personnes âgées dans les maisons de retraite ? » C’est la question que Le Point.fr vous posait il y a peu, et c’est l’une des pistes étudiées par Sarah El-Haïry, députée MoDem de Loire-Atlantique, pour pallier la crise dans les Ehpad. Depuis plusieurs années, le personnel des maisons de retraite dénonce des conditions de travail éprouvantes et l’accueil indigne des personnes âgées. En 2015, une étude de la Direction de la recherche, des études et de l’évaluation de statistiques (Drees) a comptabilité 728 000 résidents (+ 35 000 depuis 2011). Un chiffre plus élevé que celui de places disponibles. Alors que la colère gronde, la ministre de la Santé Agnès Buzyn promet une rallonge budgétaire qui n’a pas satisfait les membres du personnel dans les Ehpad. Pour la parlementaire de 28 ans, la réponse est dans la refonte totale du système de financement de la dépendance.

La réponse de Madame la Ministre est un sparadrap dans la continuitésarahehpad des solutions de ces dernières années. J’ai du mal à comprendre que l’on soit surpris de la situation. Cela fait bien autant d’années que l’on sait, qu’un jour, nos aînés qui ont 85 ans aujourd’hui seraient en situation de dépendance et rien n’a été anticipé. C’est pourquoi, il n’y a qu’une chose à faire : repenser le système et une fois de plus prendre ses responsabilités là où les gouvernements précédents ont détourné le regard ou fermé aussitôt le chantier des réformes.

On ne peut pas d’un côté militer pour plus de pouvoir d’achat et libérer le travail du poids des cotisations et, en même temps, imaginer un nouvel impôt. À la place, travaillons à des cofinancements qui ne viennent pas peser sur l’ensemble des actifs. L’État doit continuer à s’engager sur la dépendance en multipliant les sources de financement. On peut étudier et évaluer la suppression du dégrèvement sur l’impôt sur le revenu pour les 10 % des plus de 65 ans. D’autres pistes comme l’affectation partielle des ressources des droits de succession ou une augmentation de ces derniers pour financer la dépendance doivent pouvait être étudiées. La mise en place d’un guichet unique de la dépendance avec les départements permettrait de faire des économies dans les services de l’État. Cette mutualisation permettrait de dégager des crédits à destination des personnes âgées. Je milite pour que la responsabilité individuelle prenne toute sa place dans cette refonte du système. Doit-on tout attendre de l’État ? Ce cofinancement de la dépendance doit reposer sur deux piliers : un de solidarité nationale et l’autre sur la responsabilité. Faire appel à partir de 50 ans à une assurance dépendance très incitative, voire peut-être obligatoire, est une idée à mettre sur la table.

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